dimanche 1 mars 2009

Saturne... rond !

Tout enfant, j'allais rêvant Ko-Hinnor
Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
Le soleil dardait ses rayons suprêmes
La lune est rouge au brumeux horizon
Le son du cor s'afflige vers les bois
Le long bois de sapins se tord jusqu'au rivage
Mon jardin fut doux et léger
Le soleil, moins ardent, luit clair au ciel moins dense
Les violons mêlaient leur rire au chant des flûtes
Je ne sais de gai comme un enterrement !
Le soleil du matin doucement chauffe et dore
Il faut, voyez-vous, nous pardonner les choses :
Les choses qui chantent dans la tête
Vous n'avez rien compris à ma simplicité
A mon âge, je sais, il faut rester tranquille

La contrainte est l'écriture d'un "centon" : il s'agit prendre des extraits de poèmes (ou oeuvres en prose) et de les placer les uns après les autres pour en former un autre poème. 
Chacun des vers écrits ci-dessus est le vers initial d'un des "Poèmes saturniens" de Paul Verlaine.

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